Noa Khamallah présente 7 tendances de la mobilité urbaine en 2021

Noa Khamallah présente 7 tendances de la mobilité urbaine en 2021

Lorsqu’on lui a demandé de faire des prédictions sur ce que nous pourrions voir en termes de mobilité urbaine en 2021, Noa Khamallah a proposé de décrire 7 des principales tendances.

1. Se concentrer sur les objectifs en matière de temps de déplacement

« Ma première prédiction est que nous verrons davantage d’objectifs en matière de temps de déplacement dans les grandes zones urbaines grâce aux efforts de planification des transports » dit Noa Khamallah.

La réalisation de ces objectifs sera facilitée par l’utilisation de services de mobilité urbaine basés sur la technologie.

Parmi les services qui faciliteront l’atteinte de ces objectifs, citons la priorité aux feux de circulation, les véhicules automatisés (AV), la mobilité à la demande (MOD), des services de transport physiquement accessibles et inclusifs, et davantage de véhicules propres et électriques.

2. La MaaS est multimodale

La deuxième prévision de Noa Khamallah, fondateur de Charge, est que la gestion du trafic sera reconnue comme une part importante de « la mobilité urbaine en tant que service » (MaaS). Alors qu’en 2020, il y a eu de nombreuses discussions sur la façon dont la gestion du trafic 2.0 (TM 2.0) et la gestion et l’exploitation des systèmes de transport (TSMO) devraient être intégrées dans le MaaS, de nombreux pilotes MaaS n’ont pas inclus les données ou les informations qui seraient générées par les opérations de trafic et seraient très précieuses pour les voyageurs utilisant les plateformes MaaS.

En 2021, il y aura des déploiements MaaS intégrant des données de trafic. En outre, il y aura des déploiements MaaS pilotes qui incorporeront la tarification de l’usage de la route (RUC) ou le paiement de péages. Il n’y a aucune raison que la technologie utilisée pour faciliter le paiement du péage ne puisse pas être utilisée pour payer d’autres services de mobilité et vice versa. Le MaaS pay as you go ou les abonnements pourraient couvrir le RUC ainsi que les billets de transport public, par exemple.

3. Transports publics autonomes

La troisième prédiction est que les AV seront effectivement mis en service dans le transport. Il y a eu de nombreux pilotes de navettes audiovisuelles dans le monde entier qui assurent des services au premier kilomètre/dernier kilomètre, mais très peu d’entre eux assurent réellement un service de transport public à itinéraire fixe.

Certaines parties de l’automatisation de la conduite doivent atteindre un stade de développement plus avancé afin d’être utilisables dans des environnements urbains normaux, comme les routes ouvertes. Certaines villes européennes relèvent ce défi en se procurant collectivement la R&D pour le prototypage et l’essai de systèmes intelligents capables d’exploiter une flotte de minibus autotractés en milieu urbain.

4. Utiliser l’intelligence artificielle

La quatrième prédiction est que nous verrons une utilisation accrue de l’intelligence artificielle (IA) et de l’apprentissage approfondi dans les transports publics en 2020. Selon une étude menée par l’Association internationale des transports publics (UITP), l’IA est déjà utilisée dans six domaines des transports publics :

  • – Amélioration de l’expérience client grâce aux assistants numériques
  • – Optimisation de l’efficacité opérationnelle par l’analyse prédictive de la demande de mobilité
  • – Une répartition et des opérations autonomes pour mieux répondre à la demande croissante et aux changements environnementaux dynamiques
  • – Amélioration de l’efficacité de la surveillance du trafic
  • – Des opérations de maintenance préventive efficaces
  • – Gestion préventive de la sûreté et de la sécurité à l’aide de l’analyse vidéo basée sur l’IA.4

5. Perfectionner le voyage complet

La cinquième prédiction de Noa Khamallah est qu’il y aurait une focalisation sur le « Voyage complet ». Il s’agit d’un engagement planifié pour aider les communautés à développer des solutions de transport complètes, homogènes et efficaces pour accroître l’accès à la mobilité. L’objectif est de permettre aux personnes de se déplacer de manière indépendante d’un point à un autre, quel que soit le nombre de correspondances, de transferts ou de modes de transport.



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